
Plutôt que d’ajouter un PS à mes billets sur la question du sujet prétendument libre et conscient, fabricant de son devenir, sur la structure ou le matérialisme, en se noyant ainsi sous les mots, en citant Spinoza ou Lévi-Strauss, je propose une courte citation romanesque.
L’anecdote se trouve dans le bouquin d’Octavio Paz intitulé “Le Labyrinthe de la solitude”. Elle est significative, drôle et embrasse “le sujet”, si l’on ose dire…
Une nouvelle servante se présente au domicile de son patron, lequel fait la sieste et ne l’entend pas arriver. Soudain il se réveille et sursaute :
– Qui va là?
Réponse de la servante :
– No es nadie, señor, soy yo (Ce n’est personne, monsieur, c’est moi.)